dimanche 3 octobre 2010

Napoléon ou le tuto d'encodage

Vendredi, j'ai reçu l'un des deux jeux que j'ai commandés chez Amazon : Civilization V. Possédant déjà Civilization IV et les multiples addons sortis, je ne pouvais passer à côté de cet épisode fraichement développé.


Le résultat? Cet épisode est largement digne de son prédécesseur et vaut évidemment son prix (d'ailleurs, sans vouloir faire de pub, je vous le recommande sur Amazon : 37,50€ + frais de port offerts). Si les captures d'écran ne semblent pas mettre en valeur les graphismes du jeu c'est parce qu'à son lancement, le choix est donné entre l'utilisation de DirectX 9 et des versions ultérieures. Et comme j'utilise xFire pour tout ce qui est capture, et que celui-ci ne reconnait que la version DirectX 9... Enfin bref, ceci explique cela.

Le jeu en lui-même : fidèle aux anciennes versions, il propose toujours de vivre six millénaires de civilisation humaine à la tête d'un des pays proposés. Des nouveautés font leur apparition telles que l'impossibilité d'empiler les unités (qui demande de repenser les phases de combats) ou encore la possibilité pour les unités de traverser de courts passages dans l'eau (à proximité des côtes) évitant ainsi aux unités d'être bloquées par un territoire concurrent trop vaste.
L'invention des cités-états ne change par contre pas réellement la façon de jouer. Ces cités-états ne sont pas de réelles civilisations et ne s'étendent donc pas, elles se contentent d'être et de tisser des liens diplomatiques avec les dirigeants alentours. Elles sont facilement vaincues et ne font que compliquer un peu les liens diplomatiques (si un état les attaque, elles offriront une récompense à quiconque les défendra). Elles sont aussi influençables, on peut donc leur offrir des unités, de l'or ou leur rendre des services (découvrir des merveilles, éliminer des cités-états concurrentes) afin d'agrandir notre influence sur elles (pour ne pas dire emprise...).
Une autre nouveauté intéressante : les villes peuvent maintenant se défendre sans avoir recours aux unités. Quand une unité ennemie entre dans la zone d'une de nos villes en temps de guerre, on peut la bombarder afin de l'affaiblir. D'ailleurs, les villes sont désormais de réelles entités qu'il faudra affaiblir avant de capturer, de raser ou de transformer en "villes fantoches".
En plus de tout cela, les relations inter-étatiques sont plus étoffées. On peut par exemple s'associer à un autre état sur le plan des recherches afin d'avancer plus vite. La gestion des doctrines est plus complète qu'avant, puisque dans chaque grande catégorie (Tradition, Liberté, Honneur, Commerce, Autocratie, etc...) existent plusieurs capacités à "débloquer" tout au long de la partie.
Faire une liste complète des changements et améliorations apportés à la série par ce cinquième opus demanderait beaucoup plus d'heures de jeu que je n'en aie actuellement, mais une chose est certaine, si vous avez aimé l'épisode précédent, foncez acheter celui-ci. Il n'y a qu'un seul vrai reproche que l'on pourrait lui faire, le jeu utilise la plateforme Steam et est donc soumis à tous ses bons et mauvais côtés...
Ah oui, pour l'encodage, ça concerne surtout xFire. Comme je le disais précédemment, ce dernier est utile pour faire des captures durant la partie (si, bien sûr, on lance le jeu depuis son interface). Mais voilà, les vidéos générées sont vite lourdes et sont surtout impossibles à visionner sous VLC. Heureusement, il embarque une solution à ce problème que vous pourrez trouver dans ce tutoriel (en anglais). Pour résumer ce qu'il y est dit: il faut ouvrir le répertoire d'installation de xFire (en général C:\Program Files\xFire) et lancer le fichier exécutable xfencoder.exe. Une fenêtre apparait alors, avec deux champs de recherche : le premier pour le fichier d'entrée (la vidéo en .avi capturée par xFire) et le deuxième pour le fichier en sortie (celui qui sera compatible avec VLC). Une fois ces deux champs renseignés, il faut simplement valider et attendre que le programme ait terminé.

Voilà, maintenant que tout est dit, je retourne à ma campagne Napoléonienne. A bientôt pour mes comptes rendus de batailles...
Ah oui, pour ceux d'entre vous qui sont soucieux de leur impact sur la nature ou même des problèmes d'éducation dans le monde :
  • Le boîtier du jeu est recyclable et le papier est fait à 50% de fibres post-consommation désencrées et à 50% de pulpe certifiée FSC. Les encres utilisées sont végétales UV et sans solvant, le vernis d'impression est à base de soja et le manuel d'instructions de 200 pages a été remplacé par un PDF intéractif.
  • Lors de l'installation, il vous est proposé (jusqu'au 1er janvier 2011) de voter pour une des cinq associations caritatives sélectionnées œuvrant dans le domaine de l'éducation afin de leur faire don de 250 000$.
Comme quoi le bonheur des uns peut faire le bonheur de tous... sauf in-game =D

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